Message du président des TUAC 500

Bonjour à vous,

D’emblée, je tiens à souligner que cette année, la section locale 500 fêtera ses 50 ans et j’en suis très fier.

Depuis notre existence en 1968, le syndicalisme québécois a fait face à plusieurs défis. Aux TUAC 500, nous avons réussi à surmonter un bon nombre d’entre eux en reconnaissant l’importance de s’adapter aux changements du marché. Le tout, en plaçant les membres au centre de nos préoccupations. Cependant, notre travail est loin d’être terminé.

Vous n’êtes pas sans savoir que les entreprises pour lesquelles nos membres travaillent sont en pleine phase de transformation. Au cours des dernières années, c’était une question de survie face aux géants américains. Aujourd’hui, s’ajoute le changement démographique des travailleurs et des travailleuses ainsi que l’augmentation du phénomène du commerce en ligne. Comme la droite politique, les entreprises syndiquées ont manifestement toujours su être proactives pour faire face aux changements du marché du travail.  À titre d’exemple, un dirigeant m’a récemment parlé d’une conférence intitulée : «Encourager le changement et se préparer à un vaste changement mondial au cours des 10 prochaines années; le changement se fera à une vitesse inégalée par le passée ».

Bien que le mouvement syndical a souvent réagi au changement, c’est à nous d’être proactifs et d’agir pour nous renouveler afin de bien défendre et représenter nos membres. Le visage de notre membership a changé. Une des solutions au changement démographique: une plus grande représentativité pour les femmes, les jeunes et la diversité au sein de notre organisation. À cet effet,  je suis fier de constater que nous avons déjà amorcé un processus de transformation à travers nos nombreuses études à l’interne et à l’externe axées sur la formation et la mobilisation. Une autre solution, c’est de s’adapter à la réalité technologique à laquelle nous faisons face, notamment avec la montée des courriels qui remplace le courrier et les médias sociaux qui remplacent les assemblées de cuisine. Nous devons travailler ensemble pour trouver des solutions pour rejoindre nos membres qui ont des horaires chargés et atypiques.

Bref, en 2018, tout comme en 2017, notre priorité aux TUAC 500 sera la mobilisation. Notre mission ne se limite pas aux relations de travail. Nous devons revenir à la base et retrouver notre mission sociale. Que ce soit à travers notre action politique, les formations aux représentant(e)s sur la gestion des personnalités difficiles et sur la diversité ou à travers nos formations aux membres sur le budget, les TUAC 500 sont un exemple à suivre au niveau du renouvellement. Nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes plus que pertinents pour les travailleurs et les travailleuses au Québec, c’est à nous de prendre notre place et d’en faire la démonstration. Pour ce faire, inspirons- nous  de Louis Laberge :

 

« Plus on est disponible pour les membres, plus on se rend utile, à force d’être utile, on devient nécessaire et à force d’être nécessaire, on devient indispensable ».

 

Au plaisir d’en discuter avec vous en début d’année. Je souhaite une bonne année 2018 remplie de santé, de bonheur et d’amour à vous et à vos proches.

Antonio Filato, président des TUAC 500