Ratification d'un nouveau contrat de travail pour les salariés de Provigo Alimentation Éric Boivin
Montréal, le 8 avril 2014 – À l'issue des plus récentes négociations, les quelque 50 membres du syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l'alimentation et du commerce, section locale 500 (TUAC 500), salariés de Provigo Alimentation Éric Boivin, se dotent d'une nouvelle convention collective. En effet, les membres de ce marché d'alimentation de Montréal ont ratifié le nouveau contrat de travail le 27 janvier 2014 en assemblée générale. Le comité de négociation a ensuite apposé sa signature sur le dit contrait collectif le 31 mars dernier. C'est ainsi que la nouvelle entente sera en vigueur jusqu'au 27 mai 2019.
En échange d’une certaine flexibilité opérationnelle au niveau de la programmation des heures de travail, des plages horaires de prise de repas, de la programmation des vacances dans la période des fêtes, du travail des représentants des fournisseurs ainsi que de l’abolition de la prime du dimanche, les membres ont obtenu une amélioration des dispositions concernant les congés, soit un meilleur ratio de vacances en période estivale, la possibilité de laisser une semaine de vacances flottante et le maintien de la prise de vacances et de congé mobile aux fêtes sous certaines conditions.
À cela s'ajoutent d'autres bonifications aux conditions de travail telles que :
- l’indexation du régime de soins dentaires à 19 ¢ pour maintenir la protection de remboursement à 80 %;
- la hausse de la contribution de l’employeur dans le régime de retraite de 65 ¢ à 80 ¢ en cours de convention;
- l’ouverture de deux postes de salariés réguliers d’assistant-gérant aux caisses et dans l'épicerie;
- une augmentation de salaire de 2 % rétroactive au mois de mai 2012 pour chaque année de la convention;
- la création d’une prime de superviseur à 50 ¢;
- la hausse de la prime de nuit de 85 ¢ à 90 ¢.
« Cette nouvelle convention collective pour nos membres de chez Provigo Alimentation Éric Boivin démontre bien notre capacité d'adaptation aux réalités des entreprises dans notre processus de négociation. Au terme des échanges, il est vrai que l'employeur gagne en flexibilité opérationnelle, mais jamais au détriment des conditions de travail de nos membres. Ainsi, nous continuons de consolider les emplois et de bonifier les conditions de travail existantes pour nos membres », nous dit Antonio Filato, Président des TUAC 500.