Les TUAC au service des travailleurs agricoles à Saint-Rémi depuis déjà 10 ans!

Le cœur était à la fête lors du traditionnel BBQ soulignant le 10e anniversaire du Centre d’appui de l’Alliance des travailleurs agricoles (ATA) de Saint-Rémi. Cet événement constitue un rendez-vous incontournable pour tous les travailleurs agricoles de la région qui s’affairent à cultiver les excellents fruits et légumes que l’on retrouve sur la table de nombreuses familles québécoises.

Tout au long de cette journée, de nombreux travailleurs agricoles se sont joints aux représentants et représentantes de l’ATA et des TUAC qui ont tous mis la main à la pâte pour faire de l’événement une réussite, que ce soit pour l’accueil des travailleurs sur le site, le service des repas, l’animation et la logistique des lieux.

L’événement qui rassemblait principalement des travailleurs agricoles du Mexique, du Guatemala et du Honduras visait d’une part à souligner l’apport inestimable des travailleurs étrangers au développement économique du Québec, mais aussi à leur réitérer l’appui des TUAC Canada dans leur lutte pour maintenir leur droit à la syndicalisation obtenu plus tôt cette année. Droit que le gouvernement veut maintenant révoquer avec son Projet de loi 8.

Rappelons que les TUAC s'opposent vivement à ce projet de loi, car celui-ci retire de manière injustifiée le droit de se syndiquer et de négocier ainsi que l'accès à un mécanisme de revendication légitime et efficace aux travailleurs agricoles œuvrant au Québec, et ce, qu’ils soient locaux ou travailleurs étrangers temporaires.

« Les employeurs prétendent que la syndicalisation n’est pas viable dans le secteur agricole, et pourtant les TUAC représentent des centaines de travailleurs agricoles, couverts par 8 conventions collectives. Aucune de ces entreprises n’a cessé de prospérer jusqu’à présent. Elles sont la preuve que les relations de travail peuvent fonctionner dans le secteur agricole québécois », déclare Anouk Collet, directrice régionale des TUAC Canada pour le Québec.

« Nous sommes d’avis qu’il est possible de maintenir le processus d’accréditation syndicale prévu dans le Code du travail même pour les travailleurs agricoles, de même que le processus de règlement des griefs. C’est ce que nous allons faire valoir le 9 septembre prochain devant la Commission de l'économie et du travail à l’Assemblée nationale », conclut-elle.

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