Les conditions de travail des syndiqués de Sealy reposent sur une nouvelle convention collective

Montréal, 1er novembre 2016 — Les salariés de l’une des rares entreprises de fabrication de matelas au Québec ont ratifié leur nouvelle convention collective. En en effet, les syndiqué(e)s des Travailleurs et Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 500 (TUAC 500), travaillant à la manufacture Sealy en Mauricie, ont accepté les offres patronales conditionnellement au changement de compagnie d’assurance leur octroyant notamment l’assurance salaire à long terme. De plus, le syndicat devient codétenteur de la police d’assurance.

En conformité aux conditions de travail négociées dans les usines Sealy d’Edmonton et Toronto, un gel de salaire pour la première année de la convention a été décrété, cependant les salarié(e)s obtiennent en contrepartie un montant forfaitaire de 150$ en guise de prime de signature. Les salariés rémunérés au boni recevront des augmentations horaires de 0,15$ en décembre 2016 et de 0,25 en 2017 et 2018. Les autres salariés recevront pour leur part des augmentations horaires de 0,30 $ en décembre 2016 et de 0,35 $ en 2017 et 2018. 

Au chapitre des gains, la convention collective prévoit notamment :

  • Le changement de classe des chargeurs de la classe 1 à la classe 3;
  • L’amélioration de la clause pour les choix de vacances;
  • La majoration de la contribution de l’employeur de 0,17$ à 0,18$ l’heure travaillée pour le régime de soins dentaires des TUAC;
  • La majoration de la prime de chaussures de sécurité de 100$ à 115$ en cours de convention;
  • La majoration de la prime de soir.

« Nous nous réjouissons de la signature de cette convention collective. Je tiens à féliciter les membres du comité de négociation qui ont travaillé fort pour trouver les solutions adaptées à leur situation pour améliorer leurs conditions de travail, et ce, malgré un contexte économique plus difficile », déclare Antonio Filato, président des TUAC 500.