Les syndiqué(e)s des Viandes Forget signent un nouveau contrat de travail

Montréal, le 8 décembre 2016 – La nouvelle convention collective de la quarantaine de syndiqué(e)s travaillant chez Viandes Forget à Terrebonne, comporte plusieurs améliorations aux conditions de travail. Réunis en assemblée générale le 5 décembre 2016, les membres du syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l’alimentation et de commerce, section locale 1991P (TUAC 1991P), ont accepté dans une proportion de 93% les offres de l’employeur comprenant notamment des augmentations salariales de 13.5% en cours de convention dont 2% en rétroactivité avec le salaire augmenté et 2.5% à la signature. Les augmentations varient selon les échelons de 1,25$ à 3,38$ l’heure travaillée.

D’autres améliorations ont été apportées à la convention collective :

  • Encadrement du travail fait par les contremaîtres et les non-syndiqués;
  • Paiement du taux de la tâche à partir de la première heure;
  • Augmentation de la prime d’équipe de 0,25$ l’heure travaillée;
  • Introduction d’un  congé mobile;
  • Possibilité de se faire payer 4 heures la veille de Noël et la veille du jour de l’an;
  • Ajout d’une quinzaine de clauses en santé et sécurité;
  • Attribution de vêtement de travail;
  • Mise en place de formations obligatoires et rémunération des formateurs;
  • Possibilité de prendre des vacances ou des congés avec la banque d’heures supplémentaires;
  • Création d’un poste de « Super journalier » rémunéré 2 $ l’heure de plus qu’un « Journalier »;
  • Ajout d’une lettre d’entente sur la retraite progressive.

« Cette entente apporte plusieurs améliorations aux conditions de travail des syndiqué(e)s de cette entreprise spécialisée dans l’abattage d’agneau et de mouton, notamment par l’instauration de clauses concernant la retraite progressive ainsi qu’en matière de santé et sécurité au travail. Je tiens à remercier tous les membres impliqués dans la négociation de cette convention collective. Sans leur travail soutenu et acharné à la défense des conditions de travail de leurs collègues, un tel résultat n’aurait pas été possible », déclarele président des TUAC 1991-P, Mario Maisonneuve.