Entente conclue au Rona de Saint-Bruno

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Publié le mardi 21 décembre 2021 23:14

Écrit par Super User

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Le taux maximum passent de 20,72$ à 22,53$ l’heure travaillée en 2023 soit une augmentation de 10.5% sur 4 ans incluant 1.5% en forfaitaire ainsi qu’une réouverture salariale prévue en 2024 et 2025. De plus, des augmentations de salaire de 2% toutes les 1040 heures pour les salarié(e)s en progression.

Montréal, le 17 décembre 2021 — Le syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l'alimentation et du commerce, section locale 500 (TUAC 500), est fier d'annoncer la conclusion du processus de négociation collective au Rona de Saint-Bruno. En vigueur jusqu’en novembre 2026, le nouveau contrat de travail des quelque 130 syndiqué(e)s de ce centre de rénovation de la Montérégie s’articule autour de trois grands thèmes généraux : le salaire et les clauses pécuniaires, la sécurité d’emploi ainsi que la conciliation travail-vie personnelle.

Salaire et clauses pécuniaires

• Le taux maximum des syndiqué(e)s passent de 20,72$ à 22,53$ l’heure travaillée en 2023 soit une augmentation de 10.5% sur 4 ans incluant 1.5% en forfaitaire ainsi qu’une réouverture salariale prévue en 2024 et 2025.
• Des augmentations de salaire de 2% toutes les 1040 heures pour les salarié(e)s en progression;
• Lorsque survient une augmentation du salaire minimum, les salarié(e)s au début de la progression salariale recevront une augmentation variant entre 0,25 $ et 1 $ l’heure travaillée selon le nombre d’heures cumulées;
• L’introduction d’une prime minimum de 10% du salaire gagné lors d’un remplacement de longue durée;
• L’introduction d’une prime minimum de 1$ l’heure travaillée lors d’un remplacement de courte durée (journée de vacances ou responsabilité additionnelle);
• La prime de nuit passe de 2$ l’heure à 2,50$;
• La prime de responsabilité pour un(e) salarié(e) vendeur(euse)/conseiller(e) spécialisé(e) dans les appareils électroménagers passe de 1 $ à 2 $ en cours de convention;
• L’introduction de la contribution de l’employeur au REER collectif de l’employeur ou au REER du Fonds de solidarité variant entre 1.5% et 2% selon le nombre d’années d’ancienneté;
• L’introduction du Régime de soins dentaires des membres des TUAC du Québec payé entièrement par l’employeur;
• L’allocation pour les chaussures de sécurité passe de 90$ à 125$.

Sécurité d’emploi

• L’affichage d’un poste de salarié régulier lorsqu’un(e) salarié(e) occasionnel(le) a travaillé en moyenne plus de 30 heures par semaine durant une période d’au moins 32 semaines consécutives au cours d’une période de 52 semaines;
• Les formations de l’employeur sont offertes à distance et elles sont rémunérées;
• La limitation du travail exécuté par des cadres.

Conciliation travail-vie personnelle

• La possibilité de regrouper ses congés non utilisés en cours d’année ou au début de l’année suivante pour les prendre en vacances additionnelles, maximum deux semaines ;
• La possibilité de mettre en banque une ou deux heures par semaine afin de s’accumuler un maximum de cinq ou dix jours congés mobiles supplémentaires par année pour les salarié(e)s réguliers et de trois jours pour un les salarié(e)s occasionnel(le)s.
• Possibilité de prendre 5 semaines de vacances payées à 80% après avoir cumulé 15 années d’ancienneté;
• Un(e) salarié(e) occasionnel(le) étudiant(e) à temps complet peut aviser l’employeur qu’il ne veut pas travailler plus de 8 heures par semaine. (Minimum de 12 heures pour un étudiant à temps partiel);
• Un(e) salarié(e) occasionnel(le) étudiant(e) a la possibilité d’avoir un congé sans solde d’octobre à mars de l’année suivante afin de ne pas mettre fin à son lien d’emploi;
• Un(e) salarié(e) occasionnel(le) étudiant(e) peut demander un permis d'absence sans solde, pour fins scolaire, d’au maximum cinq jours consécutifs ou non d’octobre à mars de l’année suivante excluant la période des fêtes;
• Un(e) salarié(e) occasionnel(le) étudiant(e) a la possibilité d’avoir un congé sans solde pour faire un stage d’étude essentiel à la poursuite de son programme académique et conduisant à un diplôme technique ou professionnel.

Nous sommes très heureux de la conclusion de cette entente. La ratification de cette convention collective, qui s’est déroulée dans un très grand respect, démontre clairement que l’équipe de négociation a fait un excellent travail et que les membres demeurent unis afin de continuer à défendre de bons emplois dans le secteur de la rénovation dans la belle région de la Montérégie », déclare Antonio Filato, président des TUAC 500.

 

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