Ratification de convention collective au Réno-Dépôt de Charlemagne

Montréal, le 2 décembre 2021 — Le syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 500 (TUAC 500), est heureux et fier de l’entente conclue par les membres du comité de négociation du Réno-Dépôt Charlemagne. En vigueur jusqu’en 2026, le nouveau contrat de travail des quelque 120 syndiqué(e)s de ce centre de rénovation dans la région de Lanaudière s’articule autour de trois grands thèmes généraux : le salaire et les clauses pécuniaires, la sécurité d’emploi ainsi que la conciliation travail-vie personnelle.

Salaire et clauses pécuniaires

• Des augmentations de salaire de toutes les 800 heures plutôt qu’aux 1040 heures pour les salarié(e)s en progression;
• Des augmentations de salaire variant entre 10 % et 16 % au cours de la convention pour les salarié(e)s au maximum des échelles. Les taux maximums qui varient entre 17,25$ et 20$ l’heure selon la classification atteindront entre 18,68$ et 22,74$ l’heure travaillée au terme de la convention;
• Lorsque survient une augmentation du salaire minimum, les salarié(e)s au début de la progression salariale recevront une augmentation variant entre 0,25 $ et 1 $ l’heure travaillée selon le nombre d’heures cumulées;
• L’introduction d’une prime minimum de 10% du salaire gagné lors d’un remplacement de longue durée;
• L’introduction d’une prime minimum de 1$ l’heure travaillée lors d’un remplacement de courte durée (journée de vacances ou responsabilité additionnelle);
• La prime de nuit passe de 2$ l’heure à 2,50$;
• La prime de responsabilité pour un(e) salarié(e) vendeur(euse)/conseiller(e) spécialisé(e) dans les appareils électroménagers passe de 1 $ à 2 $ en cours de convention;
• L’allocation pour les chaussures de sécurité passe de 100 $ à 125$.

Sécurité d’emploi

• L’abolition du statut de temps partiel à pleine disponibilité;
• L’affichage d’un poste de salarié(e) régulier dès qu’un(e) salarié(e) travaille une moyenne de trente heures sur 8 mois;
• Contribution de l’employeur au REER collectif de l’employeur ou au REER du Fonds de solidarité;
• La limitation du travail exécuté par des cadres.

Conciliation travail-vie personnelle

• La possibilité de regrouper ses congés mis en banque et non utilisés au cours de l’année précédente pour prendre des vacances additionnelles, de se les faire payer ou de les déposer dans l’un des REER collectifs;
• La possibilité de mettre en banque une heure par semaine afin de s’accumuler un maximum de cinq congés mobiles supplémentaires par année pour les salarié(e)s réguliers et de trois jours pour un les salarié(e)s occasionnel(le)s.
• Les formations de l’employeur sont offertes à distance et elles sont rémunérées;
• Un(e) salarié(e) occasionnel(le) étudiant(e) à temps complet peut aviser l’employeur qu’il ne veut pas travailler plus de 12 heures par semaine. (Minimum de 16 heures pour un étudiant à temps partiel);
• Un(e) salarié(e) occasionnel(le) étudiant(e) à temps complet peut soumettre une demande pour diminuer son nombre maximum d’heures à 8 heures pour un motif valable lié à une période de remise de travaux, d’examen ainsi que les demandes liées aux études de cycles supérieurs;
• Un(e) salarié(e) occasionnel(le) étudiant(e) a la possibilité d’avoir un congé sans solde d’octobre à mars de l’année suivante afin de ne pas mettre fin à son lien d’emploi;
• Un(e) salarié(e) occasionnel(le) étudiant(e) peut demander un permis d'absence sans solde, pour fins scolaire, d’au maximum cinq jours consécutifs ou non d’octobre à mars de l’année suivante excluant la période des fêtes;
• Un(e) salarié(e) occasionnel(le) étudiant(e) a la possibilité d’avoir un congé sans solde pour faire un stage d’étude essentiel à la poursuite de son programme académique et conduisant à un diplôme technique ou professionnel.

Je tiens à souligner le travail extraordinaire du comité de négociation. Ce contrat collectif de travail a été négocié à partir des revendications exprimées par les syndiqué(e)s des TUAC 500 et consolide la qualité des emplois dans le secteur des commerces de matériaux de construction et de rénovation. Notre expertise en tant que syndicat d’envergure internationale est assurément un atout incroyable pour négocier de bonnes conditions de travail pour tous nos membres, et ce, en respectant les contraintes du marché », déclare Antonio Filato, président des TUAC 500.

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